Fisheye est un projet transmédia étudiant en collaboration avec Arte sur la pollution maritime. Notre équipe a présenté ce projet devant des membres d'Arte et du CNC dans lequel chaque média utilisé avait un but précis et apportait une spécificité à ce projet. Je me suis occupé principalement de la réalisation de l'architecture transmédia et de la gestion du projet et de l'équipe. 

Nous étions une équipe de 11 personnes, 6 étudiants de Licence MPCIG (Management de projets en communication et industries graphiques) tout d'abord, nous avons préparé une première version de ce projet puis présenter cela devant la licence LGPA (Gestion de la production audiovisuelle) avec lesquelles nous avons continué le projet et qui ont travaillé notamment sur la partie financière. Voici donc ci-dessous l'architecture du projet.

Toute cette campagne a comme base la prévention concernant la pollution maritime, le média principal est une web-série de 5 épisodes de 6 minutes, abordant la pollution maritime à travers une histoire dans laquelle nous suivons des poissons rencontrant des phénomènes de pollution maritime. Nous avons imaginé un style se rapprochant de séries coproduites par Arte et nous avons imaginé d'autres financeurs potentiels pour ce média comme Caribara et le CNC.

À la fin de chaque vidéo, il y a également un renvoi vers le podcast Bla Bla Bloups, un podcast que j'ai imaginé et quantifié en termes de coûts à produire dans lequel nous recevrons des invités spécialisés dans la pollution maritime.

L'idée de ce podcast est de développer plus en profondeur un thème précis de la pollution maritime en lien avec la sortie de l'épisode de la web-série au même moment.

Nous avons imaginé que ce podcast pourrait être financé notamment par le programme international francophone de la création radiophonique : Gulliver

Nous avons imaginé également d'autres supports comme avec la réalité virtuelle. Dans ce média, l'utilisateur se promènerait de scène en scène et verra ce qui s'est passé dans la web-série sous l'œil d'un autre poisson. Ce média de réalité virtuelle pourrait avoir plusieurs groupes de financement et pourrait être proposé notamment lors d'évènements 

Nous avons également imaginé un événement lié à la pollution maritime qui serait des événements solidaires qui aurait pour objectif que chaque personne ayant vu l'un de nos médias ou plusieurs d'entre eux, aient l'envie de se déplacer pour nous aider à nettoyer les plages, rivières, forêts impactées par la pollution maritime. Nous avons également pensé avec les déchets ramassés durant ces évènements de créer des chaussures écologiques utilisant ce type de déchets pour la création et nous avons imaginé Corail comme partenaire de ce type d'événements. Ce type d'évènement pourrait avoir des financements provenant de différents types de fonds ou partenaires.

Au niveau de la communication plus classique, nous avons imaginé une communication print basés sur des affiches. En fonction du type de financements qu'on aimerait avoir, une affiche lenticulaire pourrait être intéressante mais au vu du prix, nous avons imaginé un affichage sur des bus qui pourrait être aussi intéressant.

En termes de réseaux sociaux, nous avons imaginé une communication sur Instagram et Snapchat basés sur des posts, des stories, des reels qui pourraient créer un groupe d'abonnés suivant notre campagne et la partageant.

Avec tous ces supports, j'ai imaginé un calendrier transmédia correspondant à la sortie de cette campagne afin de garder un rythme conséquent durant cette dernière mais pas trop conséquent afin que chacun puisse tomber sur les différents supports de cette campagne.

J'ai également imaginé une expérience utilisateur en suivant les étapes permettant d'arriver à se faire connaître et d'informer l'utilisateur avant qu'il ait envie de s'impliquer.

Enfin, j'ai imaginé des exemples concrets d'expérience utilisateur une fois les différents médias mis en place. On appelle cela un rabbit hole et une de mes camarades a dessiné ces différents exemples imaginés.